Le Conseil national de la jeunesse de Guinée-Bissau a appelé lundi à la fin de la grève générale dans la fonction publique qui touche les secteurs de l'éducation et de la santé du pays.

"Nous, les jeunes, sommes très préoccupés par la grève dans le secteur de l'éducation, qui dure depuis plus de six mois", a déclaré Aissatu Djalo Forbs, présidente du Conseil national de la jeunesse de Guinée-Bissau.

Elle s'exprimait en fin lundi après-midi à la sortie d'une audience avec le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, qui a demandé un dialogue entre le gouvernement et l'Union nationale des travailleurs de Guinée-Bissau (UNTG), principal syndicat de du pays.

"Il nous a assuré qu'il demanderait au gouvernement plus tard cette semaine de s'asseoir et de négocier et de surmonter la situation le plus rapidement possible", a-t-elle poursuivi, soulignant que la grève nuit au futur des jeunes bissau-guinéens.

Depuis décembre, l'UNTG a convoqué à des vagues de grèves générales dans la fonction publique bissau-guinéenne pour exiger du gouvernement, entre autres, l'amélioration des conditions de travail, le respect de la loi sur les marchés publics et une augmentation du salaire minimum national actuel de 50 000 francs CFA pour le doubler.

La société civile, y compris des éléments du pouvoir religieux et local, a également rencontré lundi l'UNTG et le gouvernement pour revenir à la table des négociations, avec une nouvelle réunion prévue mardi au siège de la centrale syndicale.