Dernière mise à jour à 10h52 le 02/06
Les fonctionnaires bissau-guinéens entament ce mardi une nouvelle grève générale d'un mois à la suite d'un nouveau préavis remis la semaine dernière par l'Union nationale des travailleurs de Guinée-Bissau (UNTG) au gouvernement.
L'UNTG a convoqué, depuis décembre dernier, à des vagues de grèves générales dans la fonction publique, pour exiger du gouvernement le licenciement des employés embauchés sans appel d'offres public, l'amélioration des conditions de travail et l'augmentation du salaire minimum des 50.000 francs CFA actuels (76 euros) pour le doubler, entre autres revendications.
Selon le secrétaire général de l'UNTG, Julio Mendon?a, la grève du mois de mai a eu une adhésion d'environ 80%. Mais, "ce mois de juin devrait être plus important en raison du blocage des salaires", a-t-il indiqué à Xinhua.
Le ministère des Finances de la Guinée-Bissau a annoncé la semaine dernière qu'il conditionnerait le paiement des salaires de mai des fonctionnaires de différents ministères à la justification des absences dues à la grève, qui affecte la fonction publique depuis décembre 2020.
"Nous avons clairement indiqué au gouvernement qu'il doit désormais payer toutes les dettes en souffrance depuis 2003 jusqu'à nos jours", a souligné M. Mendon?a, ajoutant que la grève qui a commencé ce lundi allait durer jusqu'au 30 juin.