Dernière mise à jour à 09h32 le 01/04
Les Nations Unies s'inquiètent du risque élevé de propagation du COVID-19 en Libye, en raison de l'insécurité que conna?t ce pays, d'un système de santé affaibli et du nombre élevé de migrants, de réfugiés et de personnes déplacées, a déclaré mardi Jens Laerke, porte-parole du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) lors d'un point de presse à Genève.
"Il y a maintenant huit cas confirmés (six à Misrata et deux à Tripoli) et un total de 112 cas suspects", a-t-il précisé, indiquant : "les affrontements en cours, mais aussi les mesures de restriction dues au COVID-19, entravent l'accès humanitaire et la libre circulation du personnel médical et humanitaire et affectent l'aide humanitaire à travers le pays".
Selon lui, les contraintes pour les livraisons d'aide humanitaire sont dues non seulement aux couvre-feux et aux restrictions de circulation imposées par les autorités en Libye, mais aussi aux mesures de précaution prises par les agences humanitaires pour éviter la transmission.
"Des négociations sont en cours avec les autorités compétentes pour accorder des dérogations aux mouvements et activités humanitaires afin que l'aide soit fournie pendant cette période critique", a dit M. Laerke.