Les Nations Unies ont exprimé jeudi leur inquiétude suite à la confirmation d'un premier cas de COVID-19 en Libye.

La santé et la sécurité de toutes les personnes en Libye est exposée à un risque, y compris des 345 000 personnes les plus vulnérables, et une éventuelle épidémie pourrait mettre en difficulté les capacités déjà sous tension de l'aide humanitaire, a mis en garde Stephane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

Les Nations Unies soutiennent les efforts de préparation et de réponse des autorités libyennes face au COVID-19, mais un financement est nécessaire d'urgence afin de mettre en oeuvre les plans de réponse nationaux et ceux des services de santé des Nations Unies, a-t-il déclaré lors d'une vidéoconférence.

La poursuite du financement du Plan de réponse humanitaire de la Libye face à la pandémie de COVID-19 est essentielle pour s'assurer que les vulnérabilités existantes ne soient pas aggravées et que les besoins vitaux soient pris en charge, a-t-il observé.

Les Nations Unies sont également alarmées de voir que les hostilités se poursuivent à Tripoli et aux environs de Tripoli malgré la pause humanitaire annoncée récemment, a déclaré M. Dujarric.