Dernière mise à jour à 09h28 le 25/10
Le Togo est classé 97e au rang mondial et 7e au plan african au rapport Doing Business 2020 du groupe de la Banque mondiale publié jeudi et suivi en video-conference par les autorités togolaises à Lomé.
Le président togolais Faure Gnassingbé a salué ce classement de son pays, sur sa page facebook, depuis Sotchi, en Russie, où il participait au premier sommet Russie-Afrique.
"Les performances révélées par Doing Business 2020 indiquent que notre pays le Togo intègre pour la première fois le top 5 des pays réformateurs au monde", a écrit Faure Gnassingbé.
En effet, le rapport a révélé un progrès de 40 places du Togo par rapport au classement précédent, rendu possible par la réussite de cinq réformes qui ont positionné le pays en premier réformateur au plan africain.
Ce sont des réformes ayant facilité la création d'entreprise, reduit les co?ts et les délais d'obtention des permis de construire, réduit le co?t du raccordement à l'électricité, simplifié les formalités du transfert de propriété et les co?ts ont été réduits de manière considérable, facilité l'accès à l'information sur le crédit.
"La position de premier réformateur en Afrique conférée au Togo vient en toute humilité récompenser les efforts des Togolais et renforcer notre détermination collective à batir une nation prospère", a commenté le président togolais Faure Gnassingbé.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Sani Yaya, a indiqué que le Togo est un cas d'école et a toujours tracé le chemin sur beaucoup d'initiatives notamment au plan africain, dans son intervention lors de la cérémonie marquant à Lomé le lancement du rapport Doing Business 2020.
Le gouvernement continuera "à maintenir le rythme des réformes et parvenir à des résultats encore plus encourageant l'année prochaine", a-t-il assuré, soulignant que "les points essentiels" sur lesquels le pays devra travailler sont notés.
Sani Yaya a cité notamment le paiement des imp?ts et aussi l'exécution des contrats avec l'opérationnalisation des tribunaux de commerce nouvelement créés et la dématérialisation des procédures ainsi que la mise en place des chambres des petites créances.