Dernière mise à jour à 14h42 le 25/09
Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a déclaré mardi que l'adoption de solutions complètes pour répondre aux causes profondes des problèmes internationaux était impérative pour le succès du système multilatéral.
S'exprimant à l'occasion du débat général de la 74e session de l'Assemblée générale de l'ONU, M. Al-Sissi a indiqué que cette logique était applicable aux crises en Libye, en Syrie et au Yémen.
"Il est temps d'adopter une position déterminée pour régler les causes profondes de la crise libyenne de manière complète", a-t-il dit.
La crise en Libye, pays dont les habitants souffrent quotidiennement du fléau des conflits armés, peut être réglée par l'engagement total à mettre en oeuvre le Plan de l'ONU adopté par le Conseil de sécurité en octobre 2017, par la gestion du grave déséquilibre dans la répartition des richesses et du pouvoir, et de l'absence de supervision publique par les représentants élus du peuple libyen sur les décisions politiques et économiques, a estimé M. Al-Sissi.
"Nous devons également travailler à unifier toutes les institutions nationales, à éviter le chaos provoqué par les milices, et à éviter l'intervention d'acteurs extérieurs dans les affaires internes de la Libye", a-t-il poursuivi.
Le président égyptien a fait valoir qu'une solution politique à la crise en Syrie était devenue un besoin urgent.
"Nous ne pouvons plus nous permettre de gacher davantage de temps et de poursuivre ce cercle vicieux, que la Syrie subit depuis plus de huit ans. Si nous saluons l'annonce de la formation de la commission constitutionnelle, l'égypte appelle néanmoins à un début immédiat de ses travaux, qui sont une étape fondamentale pour la réalisation d'un règlement politique complet", a-t-il dit.
Cela devrait être fait de manière à préserver l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie et de ses institutions, à éliminer le terrorisme et à mettre fin aux bains de sang, a-t-il ajouté.
La même logique peut être appliquée à la crise au Yémen. Il est temps d'adopter une position déterminée pour mettre fin à la crise prolongée au Yémen par la mise en oeuvre d'une solution politique basée sur ses paramètres connus.