Dernière mise à jour à 10h15 le 23/05
Du fait des taxes imposées par les éléments des groupes rebelles, de nombreux camionneurs ont choisi de ne pas se rendre dans la ville centrafricaine de Ngakobo (centre-sud) pour contribuer au dispatching des cargaisons de sucre sur l'ensemble du territoire centrafricain, mena?ant d'une éventuelle pénurie de sucre dans le pays, a appris Xinhua mercredi de sources locales.
Les taxes imposées par les éléments rebelles, très souvent avec des menaces, avoisinent 80 000 francs CFA (environ 122 euros) par rotation, a indiqué ce mercredi le directeur de la société sucrière de la Centrafrique, Emmanuel Wayémo.
Aux taxes à verser aux rebelles pour l'acheminement des cargaisons de sucre, M. Wayémo a aussi fait allusion aux taxes sur la valeur ajouté, majorées à 19%.
Pour la campagne 2018-2019, une production annuelle de sucre d'environ 10 000 tonnes a été enregistrée en Centrafrique, qui est en légère hausse par rapport à la dernière campagne, où la production était en de?à de 9 000 tonnes, d'après les statistiques officiels.