Dernière mise à jour à 09h15 le 18/04
Les marges de man?uvre de l'Etat en matière de subvention des produits pétroliers se sont amenuisées depuis des années, selon un communiqué publié mercredi par le gouvernement gabonais.
Dans l'optique de préserver et maintenir la paix sociale et de contenir les variations des cours du baril de pétrole en chute libre depuis 2014, bien que l'on ait noté une évolution positive en fin d'année 2018, l'Etat a décidé de ne plus subventionner que le gaz domestique et le pétrole lampant, cette année.
La mesure qui découle des orientations budgétaires édictées par les bailleurs de fonds, notamment le FMI, procède de la poursuite de deux objectifs.
Dans un premier temps, selon le ministère gabonais du Pétrole, il est question, entre autres, de dégager des recettes additionnelles pour le financement des chantiers du gouvernement, à l'instar de la construction des infrastructures et des équipements sociaux de base, assurer la gratuité de l'accouchement ou encore le règlement de la masse salariale.
Le gouvernement, à travers cette option, veut aussi faire face à la baisse continue de la production pétrolière nationale passée de 240 000 barils en 2014, à moins de 200 000 barils en 2019 au quotidien.
Pour mémoire, les subventions des produits pétroliers ont dépassé la barre de 220 milliards FCFA en 2013. Celles du gaz domestique et du pétrole lampant étaient plafonnées à 9 milliards FCFA.
Au Gabon, le pétrole reste le moteur de l'économie malgré plusieurs années d'efforts pour une diversification de l'économie.