Dernière mise à jour à 09h13 le 18/04
La première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba a réclamé mercredi devant le parvis de l'Assemblée nationale de son pays des lois coercitives contre les auteurs des violences faites aux femmes.
"Monsieur le président, il est temps que le parlement sorte des infractions générales en mettant en place une législation spécifique, répressive avec des circonstances aggravantes concernant les violences faites aux femmes pour dissuader les auteurs de ces barbaries", a notamment déclaré Mme Bongo Ondimba lisant un mémorandum devant le président de l'Assemblée nationale, ses équipes, des membres du gouvernement ainsi qu'une foule d'environ 5 000 personnes.
Sylvia Bongo Ondimba a en effet pris la tête d'une marche pacifique partie du symbolique rond point de la démocratie jusqu'au siège de l'Assemblée nationale à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la femme.
Selon une enquête du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), datant de 2016 concernant les violences sur les genres, 58% des femmes font l'objet des violences physiques. 71% de ces cas découlent des violences s'exer?ant principalement dans les foyers.