Dernière mise à jour à 10h46 le 06/03
Les ministres des Affaires étrangères égyptien, algérien et tunisien se sont rencontrés mardi au Caire pour des discussions tripartites, au cours desquelles ils ont réaffirmé leur soutien au rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Libye, ainsi que leur rejet de toute ingérence étrangère dans ce pays déchiré par la guerre.
"Le processus politique reste fondamental pour sortir du statu quo en Libye, restaurer les institutions du pays et répondre aux aspirations du peuple libyen", a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue de la réunion.
M. Choukry et ses homologues tunisien et algérien, Khemaies Jhinaoui et Abdelkader Messahel, ont réitéré leur détermination à soutenir le rétablissement d'une Libye souveraine et unie et le retour de la sécurité et de la stabilité dans le pays, selon un communiqué commun publié à l'issue de la réunion.
"Les ministres ont souligné leur rejet de toute intervention étrangère en Libye, qui entra?nerait des complications dans la crise et perturberait le processus politique", a indiqué le communiqué.
Les trois diplomates ont également salué les efforts déployés par l'envoyé spécial des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, notamment par le biais d'un plan visant à trouver une solution globale fondée sur un consensus entre toutes les parties libyennes.
Des élections générales devraient en outre avoir lieu un peu plus tard cette année en Libye, bien qu'elles aient été initialement prévues pour décembre 2018.
Après l'éviction et la mort de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en 2011, les combats entre factions libyennes rivales se sont intensifiés en 2014, jusqu'à se transformer en véritable guerre civile. Le conflit a entra?né une partition du pouvoir entre deux gouvernements rivaux, respectivement basés à Tobrouk et à Tripoli.