Le surplus dans les barrages tunisiens a passé de 333 millions mètres cubes en début de février 2018 à 1.391 millions mètres cubes au 1er février 2019, a-t-on appris vendredi auprès du ministère tunisien de l'Agriculture, de pêche et des ressources hydrauliques.

Ainsi, les réserves dans ces barrages ont augmenté pour atteindre 1.566 millions mètres cubes contre 725 millions mètres cubes durant la même période (1er février 2018 - 1er février 2019), soit un taux de remplissage de 70%.

Cette donne s'explique, selon le ministère, par les importantes quantités de pluies abattues sur la majorité des 24 provinces du pays, particulièrement celles du centre-ouest, nord-est et du nord-ouest du pays qui abritaient les plus grands barrages du pays.

En effet, les quantités ont varié entre 602 mm (millimètres) à Jendouba et 11 mm à Kébili (sud-ouest).

Des quantités records ont été enregistrées, du 1er septembre 2018 au 31 janvier 2019, à Ain-Draham (avec 1.103 mm), Tabarka (858 mm) dans la province de Jendouba et Nefza (833 mm) dans celle de Béjà.

Les surplus dans les différents barrages tunisiens ont été répartis sur les trois compartiments géographiques à savoir le nord avec 1.168 mètres cubes (contre 315 millions mètres cubes en la même période de 2018), le centre avec 140 millions mètres cubes (contre 12 millions mètres cubes) et le Cap-Bon (nord-est) avec 83 millions mètres cubes (contre 6 millions mètres cubes).

D'après les chiffres officiels du ministère de l'Agriculture, de la pêche et des ressources hydrauliques, les taux de remplissage des principaux barrages se montent à 98% soit 280 millions m3 (mètres cubes) au barrage Sidi Barrak (nord-ouest), à 91% soit 131 millions m3 Barrage Sejnan (à l'extrême nord), à 86% soit 87 millions m3 au barrage Bouhertema (nord-ouest) et à 62% à 32 millions m3 au barrage Mallegue (nord-ouest).