Dernière mise à jour à 08h54 le 18/12
Le deuxième atelier sur la génération spatiale africaine a été lancé lundi au Centre des sciences Rajiv Gandhi à Port-Louis.
Quelque 80 délégués, dont des étudiants locaux et internationaux, des jeunes professionnels, des scientifiques, des chefs de file de l'industrie et des représentants gouvernementaux, ont assisté à l'événement, lancé par la ministre de l'éducation et des Ressources humaines, Leel Devi Dookun-Luchoomun, et le ministre de la Technologie, de la Communication et de l'Innovation, Yogida Sawmynaden, indique un communiqué du ministère de l'éducation.
Selon Mme Dookun-Luchoomun, "la technologie spatiale a mis au point de nouvelles fa?ons de relever les défis et avait eu un impact considérable sur la vie humaine, économique et sociale". Elle a souligné que les gens devaient se débarrasser de l'idée fausse qui prévaut selon laquelle les pays développés seraient les seuls à avoir accès à la technologie spatiale, aux fusées et aux satellites.
Mme Dookun-Luchoomun a déclaré que le continent africain disposait d'un potentiel énorme pour développer des solutions innovantes afin de stimuler les activités commerciales et le développement futur, ce qui est clairement démontré par l'intérêt croissant de la région africaine pour les technologies et les sciences spatiales.
La ministre a souligné que Maurice, en tant que petit état insulaire en développement, met à profit son expertise en matière de technologie spatiale afin de favoriser les progrès en matière de développement en vue du changement social, du développement économique, de la conservation des ressources et de la gestion des catastrophes. Elle a également soutenu les contributions de la jeunesse dans les technologies émergentes telles que la technologie spatiale, l'intelligence artificielle, la blockchain et l'Internet des objets.
Pour sa part, M. Sawmynaden, a souligné que les technologies spatiales sont des outils appropriés pour aider à l'élaboration de politiques fondées sur des preuves et ont une influence positive sur les objectifs de développement durable.
Il a souligné que Maurice investissait dans l'espace et l'astronomie afin de faire un bond technologique et de créer un meilleur avenir pour ses citoyens. Elle étend son soutien à l'une des plus grandes entreprises scientifiques, à savoir le Square Kilometer Array (SKA).
Le ministre a également parlé du MIR-SAT1, le premier nanosatellite mauricien, qui devrait permettre un meilleur suivi et une meilleure prise de décision en ce qui concerne les activités terrestres et maritimes. Il a conclu en soulignant que la technologie des satellites pourrait fournir à Maurice une science transformationnelle et redéfinir notre compréhension des phénomènes liés à l'espace.
L'atelier de deux jours sur le thème "Lancer l'Afrique : Exploration de l'espace, innovation et entreprises" est une initiative du Conseil consultatif sur la génération de l'espace et du Centre des sciences Rajiv Gandhi. Les objectifs de l'atelier sont de renforcer les capacités, d'encourager l'innovation et de susciter des discussions sur des questions spatiales régionales et scientifiques qui devraient soutenir les futures initiatives de politique spatiale régionale et mondiale.