Dernière mise à jour à 08h23 le 28/09
Les institutions financières kényanes ont augmenté leurs charges depuis que le gouvernement a augmenté les taxes.
Les banques et sociétés d'épargne et de crédit (Saccos) font porter les co?ts aux clients, poussant nombre d'entre eux aux bord de la faillite.
Les directeurs de fonds et compagnies d'assurance devraient également bient?t augmenter leurs charges, car ils sont eux aussi touchés par la nouvelle taxe.
Alors que certaines banques et Saccos ont déjà imposé les nouvelles charges, d'autres ont informé leurs clients que ces taxes prendraient effet dès le 1er octobre.
Les taxes sont inscrites dans la loi des finances adoptée par le parlement la semaine dernière et signée par le président Uhuru Kenyatta juste après. La taxe d'accise est passée de 10 % à 20 % sur toutes les transactions financières.
Elles incluent les transferts monétaires électroniques, les retrait d'argent et les services bancaires mobiles ou Internet ainsi que les retraits aux guichets.
Les taxes ont également été augmentées au niveau des services d'argent mobile et le carburant car le gouvernement veut augmenter les recettes afin de combler un déficit budgétaire.
Les banques du Kenya ont récolté 7 millions de dollars de frais et commissions en 2017, soit une légère hausse par rapport à l'année précédente.
Le comité de la Banque Centrale sur la politique monétaire a déclaré que la nouvelle taxe pourrait avoir un impact sur l'afflux de cash dans l'économie.