Le Kenya a dévoilé mardi ses stratégies pour renforcer la sécurité alimentaire et lutter contre la hausse des cas de malnutritions.

Ces documents, nommés Kenya Food Composition Tables 2018 et Kenyan Food Recipes 2018 sont produits par les ministères de la Santé, de l'Agriculture, du Bétail, de la Pêche et de l'Irrigation avec le soutien financier de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Sicily Kariuki, secrétaire de cabinet au ministère de la Santé, a déclaré lors du lancement de ces lignes directrices à Nairobi qu'elles contenaient des données sur la composition des aliments, qui forment la base de la plupart des aspects de l'alimentation et de la nutrition.

"J'appelle toutes les parties prenantes de la sécurité alimentaire et nutritionnelle à soutenir le gouvernement dans la propagation de ces documents aux utilisateurs finaux, les gouvernements locaux et nos partenaires dans leur mise en place. Je m'engage à garantir le caractère routinier de la mise à jour des informations sur la composition des aliments", a déclaré Mme Kariuki.

Elle a souligné que malgré les améliorations destinées à stimuler la production alimentaire au Kenya, une majorité de citoyens étaient menacé par l'insécurité alimentaire et courraient un risque de malnutrition.

"Nous portons actuellement le triple fardeau de la malnutrition, essentiellement sous forme de sous-nutrition (sous-poids, retard de croissance et dégénérescence), du surpoids et de l'obésité ainsi que des carences en micronutriments. Un enfant de moins de cinq ans sur quatre souffre d'un retard de croissance, 11% sont en sous-poids et 4% souffrent de dégénérescence", a-t-elle déclaré.

"Je suis ici pour vous garantir que le gouvernement s'engage à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle telle qu'envisagée par le plan Kenya Vision 2030, la Politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle de 2012, l'agenda du Big Four et l'Agenda 2030 pour le développement durable", a-t-elle déclaré.