La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEA0) a tenu samedi à Lomé un sommet extraordinaire essentiellement consacré à la crise en Guinée-Bissau.

Dans son discours d'ouverture des travaux, le président en exercice de la CEDEAO et président togolais Faure Gnassingbé a déclaré qu'"il importe que le fil du dialogue soit maintenu en Guinée-Bissau et avec la Guinée-Bissau".

Il s'est félicité de l'engagement collectif des chefs d'Etat de la CEDEAO pour une sortie de crise pacifique de la Guinée-Bissau.

M. Gnassingbé a salué la médiation du président guinéen Alpha Condé pour l'application de l'accord de Conakry signé en octobre 2016 par les protagonistes de la crise bissau-guinéenne.

"Nos frères bissau-guinéens peuvent compter sur notre présence attentive à leur coté jusqu'à ce qu'ils parviennent à une solution concertée pour aider le pays à renforcer ses institutions et donner à l'Etat les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des lois", a-t-il déclaré.

Le président togolais a réitéré l'ambition de la CEDEAO de faire de la stabilité des Etats membres une réalité, du fait que la croissance et la prospérité en sont tributaires.

Par ailleurs, il s'est réjoui de "l'engagement ferme et résolu" des Etats de la CEDEAO à "lutter contre le terrorisme et l'extrémisme violent" dans cet espace communautaire de quinze membres.

M. Gnassingbé a salué des "évolutions heureuses" enregistrées au premier trimestre de cette année dans la vie de la CEDEAO. Il a fait référence à l'élection de Georges Weah au Libéria et aux élections générales pacifiques en Sierra-Leone.