Dernière mise à jour à 08h51 le 27/11
A l'approche de la fête nationale de la République centrafricaine (RCA) vendredi prochain, des ex-séléka, cantonnés au camp Béal dans la capitale, ont menacé les autorités centrafricaines de perturber les festivités s'ils n'auront toujours pas re?u leur prime de déguerpissement d'ici là, a appris Xinhua samedi auprès des intéressés.
A travers le ministère de la Défense nationale, le gouvernement centrafricain a con?u un plan de déguerpissement des ex-séléka, demeurant depuis la chute de l'ancien président Fran?ois Bozizé en 2013 dans les trois camps militaires de Bangui (Béal, BSS, et RDOT), tous trois à la sortie nord de la capitale.
Environ 1.200 ex-combattants sont concernés par ce programme. Il était prévu que chacun d'eux recevrait une prime d'accompagnement de 100.000 francs CFA (environ 181 dollars). A l'heure actuelle, les ex-rebelles du BSS ont déjà touché leur prime, mais ceux de Béal et RDOT attendent leur tour.
Se sentant floués, certains ex-rebelles de Béal ont en conséquence juré de troubler la cérémonie marquant le 58e anniversaire de la proclamation de la RCA. Le grand défilé que les ex-rebelles se proposent de perturber se déroulera sur une importante avenue de la capitale, à moins de 100 mètres du camp Béal.
Avant cet avertissement des ex-combattants, le général Jean-Pierre Dolowaya, inspecteur des armées et président du comité des opérations de déguerpissement, a soutenu que le processus avait satisfait à la majorité des revendications des ex-rebelles, appelés à retourner à la vie civile au sein de leurs familles respectives.