Dernière mise à jour à 08h28 le 26/10
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a assuré mercredi les investisseurs étrangers de la paix et de la prospérité dans la nation est-africaine en prévision de la réorganisation de l'élections présidentielle jeudi.
S'adressant à la nation lors d'une conférence de presse télévisée mercredi à Nairobi, M. Kenyatta a déclaré que les forces de sécurité étaient prêtes à assurer la sécurité des civils et des biens des investisseurs étrangers.
Il a dit que le Kenya ne glisserait pas dans l'anarchie sous sa surveillance et a lancé un avertissement à l'opposition principale qu'elle doit fonctionner dans les limites de la constitution.
"De meilleurs jours sont devant notre pays", a déclaré M. Kenyatta, peu après que le principal leader de l'opposition, Raila Odinga, ait annoncé que l'opposition, la Super Alliance nationale (NASA), lancerait un programme de désobéissance civile et de boycott des produits et services des entreprises soutenant Kenyatta au pouvoir.
Les électeurs kenyans devraient voter jeudi dans le cadre de la réorganiastion de l'élection présidentielle, où M. Kenyatta et son colistière, William Ruto, cherchent un nouveau mandat au pouvoir, après le retrait du principal leader de l'opposition invoquant le manque de transparence dans le processus.
Au moins 19,6 millions d'électeurs sont éligibles et huit candidats sont inscrits sur le bulletin de vote, y compris le leader de la NASA et sept autres.
M. Kenyatta a déclaré que les dirigeants de l'opposition et tous les citoyens devraient respecter l'indépendance des institutions de l'Etat et participer au processus de gouvernance pour renforcer la confiance dans ces institutions.
M. Odinga a participé aux élections générales du 8 ao?t, dont les résultats, donnant le président sortant Uhuru Kenyatta vainqueur, ont été annulées le 1er septembre par la Cour suprême pour irrégularités. La commission électorale a ensuite annoncé la réorganisation de la présidentielle le jeudi 26 octobre.
Des diplomates occidentaux, notamment américain, britannique, allemand, norvégien et danois, avaient regretté lundi le retrait de M. Odinga et de son colistier de la nouvelle élection présidentielle prévue jeudi, les exhortant à revenir sur leur décision de boycotter l'exercice.