Dernière mise à jour à 13h12 le 21/12
Le commandant de la Force Barkhane, le général de division Fran?ois-Xavier de Woillemont, s'est entretenu mardi avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, suite à l'attaque terroriste d'un camp militaire vendredi, faisant une douzaine de morts à la frontière avec le Mali.
A sa sortie d'audience, le général fran?ais a confié qu'il est venu s'entretenir sur la "situation sécuritaire" au Burkina Faso qui a subi une attaque vendredi dernier à sa frontière nord avec le Mali, où est déployé depuis 2014 l'opération Barkhane contre les groupes armés terroristes dans les cinq pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Mauritanie et Tchad).
"De manière très régulière, je viens m'entretenir avec les autorités militaires des différents pays en particulier le Burkina Faso. J'ai eu donc l'honneur d'être re?u par le président du Faso pour évoquer cette question et lui manifester toute la solidarité de Barkhane auprès des forces armées de ce pays pour continuer inlassablement la lutte contre ces groupes terroristes et trouver les meilleures réponses face à ces agressions contre les pays du G5 Sahel", a indiqué M. De Woillemont.
Le Burkina Faso, partageant une large frontière avec le Mali et le Niger, est 11ème pays contributeur de troupes au monde dans le cadre de missions onusiennes, avec plus de 1.740 hommes déployés contre l'insécurité au Mali.
Lancée depuis le 1er ao?t 2014 à la suite des opérations "Serval" et "épervier", Barkhane est une mission menée au Sahel par l'armée fran?aise, qui vise à lutter contre les groupes armés djihadistes et salafistes dans toute la région du Sahel.
Elle s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de forces pré-positionnées dans la région, en partenariat avec les états de la zone. L'opération Barkhane mobilise quelques milliers de soldats.