Dernière mise à jour à 08h38 le 08/12
Le gouvernement soudanais a annoncé mercredi qu'il disposait de moyens spéciaux pour vérifier que le Soudan du Sud avait bien expulsé les groupes rebelles soudanais de son territoire.
Kamal-Eddin Isma?l, ministre d'Etat soudanais aux Affaires étrangères, a déclaré dans un communiqué qu'une fois cette expulsion effectivement confirmée, "une nouvelle phase de la coopération entre les deux pays commencerait, dans le but de parvenir à une paix complète".
Il a réaffirmé qu'il était capital que le gouvernement du Soudan du Sud honore ses engagements, soulignant qu'il convenait de résoudre au plus vite les litiges entre les deux pays, et de mettre fin aux échanges d'accusations réciproques.
Le président soudanais Omar el-Béchir a donné au Soudan du Sud jusqu'à la fin de l'année 2016 pour appliquer les termes de l'accord de coopération entre les deux pays.
Le gouvernement sud-soudanais a de son c?té informé les groupes rebelles soudanais qu'ils avaient 30 jours pour quitter son territoire, après quoi il adopterait les mesures nécessaires pour les en expulser.
L'accord de coopération signé en septembre 2012 entre les deux pays stipule que chacune des deux parties doit refuser d'héberger ou de soutenir les groupes rebelles armés de son voisin.
Khartoum accuse cependant Juba d'avoir accueilli et soutenu des groupes armés en lutte contre le gouvernement soudanais dans les régions du Darfour, du Kordofan du Sud et du Nil Bleu.