Dernière mise à jour à 09h27 le 06/12
Les autorités tanzaniennes ont déclaré lundi qu'elles travaillaient actuellement à amender la Loi sur la prévention et la lutte contre la corruption de 2007 afin d'adopter des sanctions dissuasives contre les personnes impliquées dans des actes de corruption.
Angellah Kairuki, secrétaire d'état du Bureau de la présidence en charge des services publics et de la bonne gouvernance de ce pays d'Afrique de l'Est, a déclaré que la législation amendée prévoirait des sanctions sévères contre les auteurs de tels délits, ainsi que la confiscation de leurs biens.
Cette responsable s'exprimait à l'occasion du lancement d'une semaine de campagne nationale pour assurer les services à la population et écouter leurs doléances, dans le cadre de la Journée des droits de l'Homme qui tombe le 10 décembre.
"Nous amendons actuellement notre législation contre la corruption afin de donner davantage de pouvoirs de sanction à l'encontre des criminels impliqués dans des actes de corruption, y compris l'indemnisation du gouvernement pour le préjudice qu'ils causent", a-t-elle déclaré.
"Actuellement, les gens agissent pour donner des informations sur les responsables publics qui détournent des fonds publics, même si les lois ne prévoient pas des peines assez sévères pour les coupables", a-t-elle ajouté.
Elle a noté que les lois actuelles contre la corruption étaient trop indulgentes envers les coupables, ce qui encouragent les gens à se livrer à des actes de corruption.
L'organisation internationale Transparency International, en première ligne de la lutte contre la corruption, a classé la Tanzanie à la 117ème place de son classement de 168 pays selon un indice de corruption.