Dernière mise à jour à 09h36 le 19/09
La Tanzanie a annoncé dimanche de nouvelles mesures pour lutter contre la traite des êtres humains dans le pays d'Afrique de l'est.
Hamad Yusuf Masauni, vice-ministre tanzanien de l'Intérieur, a déclaré dimanche que le pays est une source, un point de transit et une destination pour la traite de personnes.
"Voilà pourquoi nous avons mis au point de nouvelles mesures qui impliqueront toutes les agences de sécurité et le public, ciblant principalement les auteurs de ce trafic barbare," a-t-il dit, avertissant les trafiquants que leurs jours sont comptés.
M. Masauni a souligné que les auteurs du trafic humain sur les frontières seraient arrêtés, et leurs véhicules confisqués et nationalisés.
Lors de son inspection dans le service de l'immigration à Namanga, sur la frontière Tanzanie-Kenya, le vice-ministre tanzanien a sommé les auteurs du trafic d'êtres humains de stopper leur crime, pour ne pas faire l'objet de la frappe du gouvernement.
"L'Etat va confisquer ces véhicules et les agents seront tenus responsables des échecs" dans le contr?le de migrants irréguliers, a-t-il mis en garde.
Il a affirmé que le gouvernement tanzanien n'était pas satisfait des efforts des agents d'immigration à Namanga, car nombre d'étrangers ont toujours réussi à traverser la frontière sans être inquiétés pour aller en Tanzanie.
"Certains de ces étrangers, de connivence avec les Tanzaniens, trouvent des voies pour entrer dans le pays", a-t-il dit.
Au cours de ces dernières années, la Tanzanie a connu un influx croissant de migrants irréguliers en provenance des pays de la Corne de l'Afrique, en particulier l'Ethiopie et la Somalie, qui ont fui la sécheresse, la privation économique, le ch?mage et les conflits, à la recherche d'une vie meilleure en dehors de leur propre pays.
La Tanzanie est également devenue un couloir de transit pour les migrants irréguliers vers le Mozambique, le Malawi et la Zambie, en route vers l'Afrique du Sud et au-delà.