Dernière mise à jour à 08h48 le 27/01
Le gouvernement guinéen et les centrales syndicales ont engagé lundi des pourparlers autour de la plateforme revendicative adressée au gouvernement, par la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) et l'Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) sur la baisse des prix du litre de carburant à la pompe à 5000 francs guinéens, soit environ 0, 50 d'euros, a-t-on appris de source officielle.
Les syndicats évoquent dans leur argumentaire, la baisse du court mondial des prix des produits pétroliers, avec le baril qui co?te à près de 30 dollars américains.
Le Premier ministre guinéen, Mamady Youla, qui préside ces pourparlers auxquels participent des représentants du patronat, a souhaité que "les participants à ce dialogue puissent aboutir à des résultats apaisés pour la Guinée".
Il a invité les acteurs qui prennent part à ce dialogue social, de garder "à l'esprit les réalités, les nécessités, les contraintes liées à la conduite des affaires de l'Etat et à la construction d'un pays".
Mamady Youla n'a pas manqué de rappeler dans son intervention que "le pays sort d'une situation très difficile d? à l'épidémie d'Ebola qui a affecté la Guinée sur le plan social".
Une situation qui a eu "des répercussions énormes sur les finances publiques qui a freiné le décollage économique du pays", selon lui.
Les syndicats sollicitent en plus de la baisse des prix au niveau de la pompe à 0, 50 euros, le litre de carburant, une révision de "la grille salariale des fonctionnaires guinéens".