Les bureaux de vote pour le scrutin couplé (législatives et présidentielle) sur l'étendue du territoire du Burkina Faso ont fermé les portes à 18h00 (heure locale et GMT) sans incidents majeurs.

Les dépouillements ont commencé. Au total, 368 Centres communaux de compilation de résultats ont été mis en place. Les résultats seront publiés selon la CENI, le lendemain du scrutin, c'est-à-dire le 30 novembre.

Pour la sécurisation, un dispositif sécuritaire fort de 25.000 hommes est activé.

Les frontières terrestres sont fermées depuis vendredi soir à 18h00 et ce jusqu'au 1er décembre à 06h00.

Aucun incident majeur n'a été signalé en ce qui concerne le déroulement des opérations de vote sur l'ensemble du territoire.

Cependant, le manque de kits, l'insuffisance de spécimens, la lenteur dans l'enregistrement des votants et des retards ont été constatés, par endroits, ont noté des observateurs.

Faisant le bilan de à la mi-journée, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a indiqué sur l'ensemble des 13 régions du pays, les élections se déroulent "globalement bien" dans l'ensemble et dans le "calme" et "aucun souci sécuritaire particulier ne nous a été signalé".

Saran Séré/Sérémé, ancienne député du parti de Blaise Compaoré et candidate du Parti pour le développement et le changement (PDC), s'est vu refuser le vote par manque de documents, a-t-on appris de source proche de la candidate.

"Elle avait égaré sa carte (d'électeur) suite à un cambriolage. Maintenant elle a fait un duplicata que les gens n'ont pas voulu reconnaitre à Dédougou (ouest), où elle devait voter", a déclaré à Xinhua Dramane Traoré, membre du bureau politique de Mme Sérémé.