Selon la BBC, les autorités d'Arabie saoudite se préparent à décapiter 50 hommes reconnus coupables d'accusations de terrorisme. Les personnes condamnées à mort vont de militants soup?onnés appartenir à Al-Qa?da, accusés d'avoir comploté pour s'emparer du gouvernement à des activistes chiites de la ville orientale d'Al-Awamia -un creuset du mécontentement face à la discrimination anti-chiite. Toutes ces personnes pourraient être exécutées le même jour.

D'après une organisation internationale de défense des droits de l'homme, 3 des détenus chiites ont été arrêtés avant l'age de 18 ans. Elle a dénoncé les exécutions prévues, citant le ? pic macabre ? des exécutions saoudiennes en 2015 -au moins 151 jusqu'ici cette année, le chiffre le plus élevé en deux décennies- et ce du processus judiciaire qui a conduit à ces condamnations, qu'elle qualifie de ? douteux ?.

? Ces exécutions ne doivent pas être mises en ?uvre et l'Arabie saoudite doit lever le voile sur le secret entourant ses affaires de peine de mort, dans le cadre d'une refonte en profondeur de son système de justice pénale ?, a déclaré dans un communiqué James Lynch, directeur adjoint du programme de l'organisation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, insistant aussi sur le fait que ??le droit international prohibe le recours à la peine de mort contre les personnes agées de moins de 18 ans??.