Le président intérimaire du Burkina Faso Michel Kafando a décrété vendredi un deuil national de trois jours à la mémoire des victimes du coup d'Etat du 16 septembre dernier, à compter du 9 octobre, date de leur inhumation.

Le Burkina Faso a rendu un dernier hommage à dix des quatorze martyrs du coup de force avant de les conduire à leur dernière demeure.

Une cérémonie a été organisée à la place de la Révolution, épicentre des journées insurrectionnelles qui ont chassé Blaise Compaoré du pouvoir en octobre 2014, avec la participation de plusieurs milliers de Burkinabè - autorités politiques, religieuses, coutumières et militaires, organisations de la société civile, ainsi que les parents et amis des victimes.

Le gouvernement burkinabè a promis de faire toute la lumière sur le coup d'Etat du 16 septembre qui a fait 14 morts et plus de 200 blessés.

Le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup d'Etat manqué, a été dissous et son leader, le général Gilbert Diendéré, ainsi que le général de gendarmerie Djibril Bassolé sont présentement incarcérés dans une prison militaire à Ouagadougou en attendant leur jugement.