Dernière mise à jour à 08h50 le 16/05
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Union européenne (UE) ont convenu d'intensifier leurs efforts visant à soutenir les pays tropicaux producteurs de bois à réduire l'exploitation forestière illégale, a déclaré vendredi la FAO dans un communiqué.
Un accord de financement de 30 millions de dollars a été officialisé vendredi par la Direction générale pour la coopération internationale et le développement de la Commission européenne, Véronique Lorenzo, et le sous-Directeur général de la FAO et responsable du Département des forêts, René Castro, afin de soutenir la prochaine phase du Programme UE-FAO pour l'application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT), qui devrait se poursuivre jusqu'en 2020.
Cette somme comprend environ 18 millions de dollars en provenance de l'UE, 7,25 millions de dollars du Royaume-Uni et 5,3 millions de dollars du gouvernement suédois, selon le communiqué.
"Grace à des initiatives à l'échelle mondiale comme celle du FLEGT, la production illégale de bois a baissé d'environ 22% depuis 2002", a déclaré M. Castro.
A ce jour, le programme FLEGT de la FAO a soutenu plus de 200 projets dans près de 40 pays producteurs de bois tropical en Afrique, en Amérique latine, dans les Cara?bes et en Asie. Certaines des initiatives les plus prometteuses actuellement à l'essai impliquent l'utilisation de nouvelles technologies permettant de suivre à la trace l'origine du bois de manière efficace.
L'exploitation et le commerce illégal du bois représentent un manque à gagner annuel de recettes fiscales de 10 à 15 milliards de dollars pour les gouvernements. Ils compromettent les moyens d'existence des populations tout en les privant de revenus et de nourriture et contribuent au changement climatique et à la perte de biodiversité, a souligné la FAO.