Dernière mise à jour à 16h06 le 29/03
Des vétérinaires et infirmières de l'Animals Asia Foundation effectuent un bilan de santé sur un ours noir d'Asie au Sanctuaire des ours Longqiao Moon à Chengdu, capitale de la Province du Sichuan, le 27 avril 2010. (Zhang Yushu pour le China Daily) |
Selon plus de 80% des personnes interrogées par la fondation Beijing Loving Animals, garder les ours en captivité pour récolter leur bile devrait être interdit en Chine.
L'organisation, qui est également connue sous le nom de Fondation Ta, a interrogé plus de 1800 personnes, leur demandant leur avis sur l'extraction de la bile d'ours.
Jusqu'à 97% d'entre elles pensent que cette industrie est ? très cruelle ? et 83,9% sont en faveur d'une interdiction pure et simple.
En outre, plus de 70% des participants ont dit qu'ils avaient jamais utilisé ou acheté des produits à base de bile d'ours et se sont engagés à ne pas le faire à l'avenir.
Selon Zhang Yue, le fondateur de Beijing Loving Animals, l'enquête, menée par la société de conseil pékinoise Horizonkey, avait pour but de sonder l'opinion publique sur l'industrie de la bile d'ours.
Elle a eu lieu à la suite d'un tollé général contre la société Fujian Guizhentang Pharmaceuticals Co Ltd, une entreprise pharmaceutique chinoise qui extrait la bile d'ours pour la fabrication de médicaments traditionnels chinois, après qu'elle ait tenté d'entrer en bourse en 2012.
à l'époque, les militants avaient exhorté la Commission chinoise de régulation des titres d'empêcher l'entrée en bourse de la société, en raison d'accusations concernant son processus d'extraction de la bile, jugé constitutif de cruauté envers les animaux.
La société avait réagi en annon?ant des plans d'ouverture de ses fermes d'ours à des visites d'experts, mais les critiques avaient riposté en disant que ce genre d'événements serait mis en scène et ne révélerait pas la vérité sur les conditions de vie réelles des ours.