Dernière mise à jour à 09h57 le 04/03
Le mécanisme de fonctionnement d'un nouveau modèle d'ordinateur alimenté par l'ATP (photo: hexapolis.com). |
L'adénosine triphosphate, ou ATP, substance qui assure l'alimentation en énergie de toutes les cellules de notre organisme, pourrait aussi servir à alimenter la prochaine génération de superordinateurs.
Une équipe de chercheurs internationale dirigée par le professeur Nicolau de l'Université McGill a déclaré qu'une nouvelle percée avait été réalisée sur la voie des ordinateurs vivants capables de respirer.
D'après un article publié la semaine dernière dans le Compte rendu de l'Académie nationale des sciences, cette équipe a produit un modèle d'ordinateur biologique capable de traiter les informations de manière très rapide et précise grace à des réseaux parallèles, de la même manière que le font les superordinateurs massifs.
Au lieu d'électrons propulsés par une charge électrique et se dépla?ant à l'intérieur d'une micropuce comme c'est le cas ordinairement, des brèves cha?nes de protéines se déplacent dans le circuit de manière contr?lée, grace à une circulation alimentée par l'ATP, produit chimique qui est en quelque sorte le fluide vital commun à tous les êtres vivants.
Cet ordinateur biologique ne produit presque pas de chaleur et utilise beaucoup moins d'énergie qu'un superordinateur électronique normal, ce qui le rend aussi plus respectueux de l'environnement.