Dernière mise à jour à 08h49 le 23/02
(Photo d'archives) |
Selon une récente étude, Facebook pourrait avoir des effets sur le cerveau similaires à ceux de la dépendance à la coca?ne. Pour parvenir à cette étonnante conclusion, un total de 20 étudiants ont été invités à remplir un questionnaire visant à évaluer les sympt?mes ? de type toxicomanie ? relatifs à Facebook, tels que l'anxiété, le retrait et les conflits relatifs au site Web.
Les étudiants se sont ensuite vus présenter une série d'images, et il leur a été demandé d’appuyer ou non sur une touche. Les chercheurs ont utilisé l'imagerie cérébrale pour surveiller leur activité cérébrale pendant tout ce qu'ils ont fait. Et selon l'étude publiée dans la revue Psychological Reports, et intitulée ? Handicap et traumatologie ?, les étudiants qui ont appuyé sur le bouton en réponse à des images liées à Facebook comme le logo Facebook étaient les mêmes que ceux qui ont eu des résultats élevés à des tests de sympt?mes de type addiction.
L'étude a indiqué que ? les ‘addictions’ liées à la technologie partagent certaines caractéristiques cérébrales avec la dépendance à la drogue et au jeu ?. L'imagerie cérébrale a révélé que les images relatives à Facebook activaient l'amygdale et le striatum -les régions du cerveau impliquées dans les comportements compulsifs. Ces schémas cérébraux étaient similaires à ceux trouvés chez les personnes dépendantes à la coca?ne.
Les chercheurs de l’Université de Bergen, en Norvège ont mis au point l’? échelle d’addiction à Facebook de Bergen ?, qui demande à ceux qui sont testés de répondre à des déclarations comme ? Vous utilisez Facebook pour oublier les problèmes personnels ? et ? Vous devenez agité ou troublé si vous n'êtes pas autorisé à utiliser Facebook ?. Selon la conceptrice du test, le Dr Cecile Andraessen, ceux qui répondent à au moins quatre des six déclarations sur le test sont susceptibles d’avoir une dépendance à Facebook.
Pas moins de 71% des utilisateurs d'Internet ont un compte Facebook, et 70% consultent le site Internet tous les jours -avec un peu moins de la moitié qui s’y connectent plusieurs fois par jour.