La Chine a l'intention de créer un système de surveillance pour superviser tous les types de polluants et ce quel que soit le domaine, et d'exiger une action plus efficace et concrète des équipes de protection, a indiqué l'autorité environnementale.
?L'objectif de la réforme sur l'environnement et des systèmes écologiques, sera de construire et d'améliorer une prévention rigoureuse de la pollution et sur un mécanisme de contr?le précis, avec un processus d'évaluation environnementale et un système de gestion et de système d'alerte précoce?, a annoncé lundi après-midi à Beijing, Zhou Shengxian, ministre de la protection de l'environnement.
Grace à la réforme et l'innovation, les gouvernements auront accès en temps réel à la situation de la pollution grace à une plate-forme unifiée couvrant la pollution dans l'air, le sol, les rivières et les océans, a notamment expliqué le ministre.
Des réglementations plus strictes permettront aux responsables de surveiller de fa?on plus indépendante des gouvernements locaux, qui masquent souvent les problèmes liés à la pollution dans la course à la poursuite de la croissance économique.
?L'environnement est une ressource précieuse?, a noté Zhou Shengxian, lors de la session annuelle du Conseil chinois pour la coopération internationale sur l'environnement et le développement qui a débuté lundi dans la capitale.
Le vice-Premier ministre Zhang Gaoli a lui déclaré à cette occasion : ?La nation va insister sur les efforts visant à optimiser les structures économiques pour réduire la pollution, avec une tolérance zéro pour le développement des industries polluantes?.
Des efforts continus pour freiner la pollution porteront certainement leurs fruits, la Chine doit profiter de l'occasion d'optimiser sa structure économique, ont déclaré de nombreux experts étrangers lors de cette session de trois jours.
Au cours des trois premiers trimestres de 2014, les 74 grandes villes qui ont adopté de nouvelles normes au niveau de la qualité de l'air ont connu une baisse de 6,2% de la concentration moyenne des PM2.5, par rapport à la même période en 2013, a indiqué le ministère. Les PM2,5 sont les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres pouvant pénétrer dans les poumons et la circulation sanguine et nuire ainsi la santé.
Six zones de niveau provincial dans le Nord de la Chine, y compris la ville de Beijing qui ont l'habitude de conna?tre une grave pollution de l'air ont vu une baisse significative de 14,6% en glissement annuel.
Pourtant, les efforts de protection de l'environnement ont besoin de plus d'attention de la part des gouvernements.
Dans les deux dernières décennies, la croissance économique a mis de c?té les questions de la protection de l'environnement. La Chine va payer un lourd tribut s'il n'y a aucune mesure de prise pour un changement ferme et radical, a souligné Arthur Hanson, conseiller en chef de la China Council for International Cooperation on Environment and Development (CCCIED). Des solutions sont nécessaires sur des questions telles que l'obtention de plus de fonds pour la protection de l'environnement, a-t-il ajouté.
L'organisation créée en 1992 avec l'approbation du gouvernement chinois, est une structure consultative de haut niveau à but non lucratif, composée d'experts chinois et de personnalités étrangères, et bien connu dans le domaine de l'environnement et le développement.
De nombreuses recherches de la CCCIED ont aidé la Chine à améliorer ses politiques et protection de l'environnement, a déclaré Li Ganjie, vice-ministre de la protection de l'environnement et secrétaire général de l'organisation.
L'organisme international à l'influence croissante apportera une plus grande coopération à la Chine dans le développement biologique et économique, a-t-il précisé.