Dernière mise à jour à 13h17 le 28/02
Un total de 528 cas de nouveau coronavirus (COVID-19) ont été confirmés en Italie, a déclaré Angelo Borrelli, chef du département de la Protection civile et commissaire extraordinaire pour l'urgence du coronavirus, au cours d'une conférence de presse ce jeudi.
On dénombre 128 cas supplémentaires par rapport à la veille. L'Italie compte 14 décès au total, bien que les autorités attendent la confirmation par l'Institut national de la santé (ISS) que le coronavirus est la véritable cause des deux derniers décès enregistrés, selon M. Borrelli.
Parmi les personnes infectées, 159 sont à l'h?pital avec des sympt?mes et 37 autres sont en soins intensifs.
Les autorités italiennes ont néanmoins souligné que 42 personnes s'étaient rétablies de l'infection, dont 37 dans la région septentrionale de Lombardie, la plus touchée jusqu'à présent avec la Vénétie (nord-est), deux en Sicile (sud-ouest) et trois dans la région de Lazio qui entoure la capitale Rome.
M. Borrelli a affirmé que c'était "une très bonne nouvelle" et que certains patients guérissaient "sans même avoir besoin d'être hospitalisés", alors que les autorités italiennes mettaient l'accent ce jeudi sur la transparence des informations délivrées quotidiennement sous l'égide de la Protection civile.
D'après M. Borrelli, environ 3 millions de passagers ont été contr?lés à ce jour pour le COVID-19 dans les aéroports italiens et près de 110.000 autres dans les ports.
Selon les statistiques du ministère des Affaires étrangères, les zones placées sous quarantaine représentent seulement 0,5% de la Lombardie et 0,2% de la Vénétie, ce qui correspond au total à 0,05% du territoire italien et concerne 0,089% de la population du pays.
Soulignant comme M. Borrelli le fait qu'il est inutile de paniquer ou d'éviter de séjourner dans le pays, le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio a déclaré lors d'une autre conférence de presse à Rome, à l'Association de la presse étrangère, que "plusieurs informations incorrectes ont été relayées ces jours-ci, elles nuisent à notre système économique ainsi qu'à la réputation de notre communauté scientifique, qui fait un excellent travail".
"Nous sommes parvenus à relier les deux foyers d'infection, le plus petit en Vénétie est issu de celui en Lombardie", a ainsi affirmé sur la cha?ne d'informations italienne SKY TG24 Walter Ricciardi, membre du comité exécutif de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et conseiller du gouvernement italien en charge de cette urgence.