Dernière mise à jour à 16h51 le 13/03
?En 2016, la Chine a enregistré 4 080 cas de dons d'organes après un décès et 13 000 opérations de transplantations, prenant la deuxième place mondiale juste après les Etats-Unis?, a récemment déclaré Huang Jiefu, directeur de la Commission chinoise de la donation et de la transplantation d'organes.
?Le taux de la réussite chirurgicale a considérablement augmenté. Par exemple, pour les patients ayant re?u une greffe hépatique, le pourcentage de leur survie pendant la première année peut être supérieur à 95%?, a-t-il précisé.
En tant que membre du Comité national de la CCPPC et ancien vice-ministre de la Santé, Huang Jiefu a participé en février dernier au ?Sommet mondial de lutte contre le trafic d'organes? au Vatican.
Le responsable a notamment indiqué qu'à partir de 2015, la donation après la mort constituait en Chine la seule provenance des greffons. Fin 2016, Alipay, une application de paiement en ligne gérée par le groupe Alibaba, a enregistré plus de 10 millions de demandes de don d'organes sur une plate-forme spéciale destinée à ce domaine.
Cependant, le pays est encore confronté à de nombreux problèmes concernant la transplantation d'organes : en raison notamment d'un système de gestion incompétent, d'une pénurie de professionnels de la santé, et des co?ts élevés des opérations chirurgicales. La nation devrait pouvoir proposer chaque année à près de 300 000 patients une greffe d'organe, mais seulement 31 000 personnes ont été enregistrées dans la liste d'attente officielle.
?La plus grande difficulté résulte au manque de médecins et d'h?pitaux qualifiés?, a expliqué Huang Jiefu. Le nombre des dons d'organes en 2016 s'est multiplié, mais on a seulement noté 380 cas de greffes cardiaques et 204 transplantations pulmonaires. Dans les 5 ans à venir, nous devrions pouvoir compter sur 500 h?pitaux spécialisés dans ce domaine, a-t-il souligné.
Par Hu Zexi, journaliste au Quotidien du Peuple