Dernière mise à jour à 10h36 le 26/05
Atule'er, le village ?aux falaises? situé dans le comté de Zhaojue de la préfecture autonome de l'ethnie de Yi de Liangshan, la province du Sichuan, abrite 72 foyers sur une terrasse de la faille de la vallée de la rivière de Meigu. D'une altitude de 1 400 m, ce lieu a une paroi verticale impressionnante de 800 m. Pour sortir et rejoindre le monde extérieur, il faut grimper dix-sept échelles en rotin installées le long des falaises. Selon le secrétaire du comité du PCC, Apijiti, près de 8 personnes auraient perdu la vie sur cette dangereuse route.
Quinze enfants du village vont à l'école primaire de Le'er se trouvant au pied de la montagne. Généralement, ils logent dans les dortoirs de l'établissement et rentrent chez eux tous les 15 jours. Leurs parents les accompagnent dans ce déplacement. Il faut compter une heure pour y accéder et 90 minutes pour redescendre, et certainement beaucoup plus pour les étrangers qui ne connaissent pas les lieux.
Les bêtes élevées ne peuvent pas être transportés à l'extérieur en raison du manque de routes. Les villageois vendent simplement des zanthoxylums (un genre de poivrier) et des noix sur le marché extérieur pour gagner un peu d'argent. Les résidents locaux vivent tous au-dessous du seuil de pauvreté.
L'histoire de cet endroit remonterait à plus de 200 ans. A l'époque, le village était isolé et a échappé à la guerre et aux bandit grace à sa position très difficile d'accès. La terre était fertile et les résidents assez riches.
La maison du villageois Mouselaze, sur les plus hautes hauteurs du village. La porte de la cour arrière donnant sur des falaises.
Sur le groupe de 15 enfants la plupart sont des jeunes filles. Sous la protection de trois parents, ils ont grimpé 2 heures, en portant de lourds sacs à dos, pour enfin gagner le village aux falaises.
Chute dans les précipices, le 27 avril 2016. Les locaux se font du soucis pour les enfants, qui doivent descendre la montagne pour aller à l'école.
Un villageois cherche du réseau, le 12 mai 2016 au soir.
Avant de grimper, Chen Guji a bien encordé son fils avec des cordes, pour assurer sa sécurité, le 14 mai 2016.