Dernière mise à jour à 10h36 le 02/07
Le Mécanisme de vérification et d'inspection des Nations Unies pour le Yémen (UNVIM) a un besoin urgent de fonds supplémentaires pour poursuivre son travail, a déclaré vendredi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, lors d'un point de presse régulier.
Selon le porte-parole, avec ses ressources actuelles, l'UNVIM, institué par les Nations Unies à la demande du gouvernement yéménite pour faciliter le flux sans entrave d'articles commerciaux vers le Yémen et relancer l'économie du pays, sera contraint de suspendre ses opérations fin ao?t.
L'UNVIM a pour but de rétablir la confiance au sein de la communauté maritime dans le fait que les marchandises peuvent être livrées au Yémen sans retards imprévus et co?teux, permettant ainsi de réduire les taux et les co?ts d'assurance pour les compagnies maritimes et les commer?ants, d'augmenter la quantité de biens et services de base entrant au Yémen, de réduire les prix gonflés des produits d'usage courant et couvrir ainsi les besoins de base de la population qui ne peuvent être satisfaits par l'aide humanitaire.
"Depuis 2016, le mécanisme a dédouané plus de 1.600 navires pour garantir que les articles essentiels tels que la nourriture, le carburant et d'autres biens commerciaux puissent atteindre les hommes, les femmes et les enfants du Yémen", a indiqué M. Dujarric, notant que le Yémen importe près de 90 % de sa nourriture.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a souvent exprimé son engagement à faciliter ces importations, a rappelé M. Dujarric, ajoutant que l'UNVIM a besoin de 3,5 millions de dollars pour ses opérations de septembre jusqu'à la fin de l'année.