Dernière mise à jour à 10h01 le 26/03
Le président américain Joe Biden a mis en garde jeudi la République populaire démocratique de Corée (RPDC) contre l'aggravation de la situation tout en se déclarant prêt à mener une diplomatie avec Pyongyang.
Lors de sa première conférence de presse officielle depuis son entrée en fonction, M. Biden a déclaré aux journalistes que les essais de missiles de la RPDC de mercredi étaient une violation de la résolution 1718 du Conseil de sécurité de l'ONU.
"Nous consultons nos alliés et partenaires, et il y aura des réponses s'ils choisissent la voie de l'escalade, nous réagirons en conséquence", a-t-il dit, tout en déclarant : "mais je suis également prêt pour une forme de diplomatie, cependant elle doit être conditionnée au résultat final de la dénucléarisation".
Lorsqu'il lui a été demandé si la RPDC était au premier rang des questions de politique étrangère de son administration, M. Biden a répondu "oui".
De hauts responsables américains ont annoncé mercredi que la RPDC avait tiré deux missiles balistiques à courte portée au large de ses c?tes est. Ces tirs ont fait suite à un autre essai de deux armes à courte portée effectué dimanche par Pyongyang, que l'administration Biden a minimisé, le qualifiant d'activité militaire normale.
Ces essais sont intervenus après que la Corée du Sud et les Etats-Unis ont mené leurs exercices militaires annuels de printemps du 8 au 18 mars.
Des responsables américains avaient déclaré mardi que l'administration Biden en était aux dernières étapes de son examen de sa politique vis-à-vis de la RPDC. Le conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis Jake Sullivan discutera de la question avec ses homologues au Japon et en Corée du Sud la semaine prochaine.
Plus t?t ce mois-ci, la Maison Blanche avait révélé que l'administration Biden avait récemment contacté Pyongyang mais n'avait encore re?u aucune réponse.
De son c?té, un haut diplomate de la RPDC, cité jeudi dernier par l'Agence de presse centrale coréenne, a promis que Pyongyang ignorerait la main tendue des Etats-Unis jusqu'à ce que Washington "revienne sur sa politique hostile".