Dernière mise à jour à 09h01 le 11/03
L'une des le?ons importantes de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima en 2011 est que les régulateurs du secteur doivent être forts, indépendants et dotés de ressources adéquates, a estimé mardi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.
La s?reté nucléaire est la clef de l'expansion de l'énergie nucléaire, laquelle promet de "stabiliser le climat tout en permettant aux économies et aux sociétés de prospérer", a-t-il dit dans un communiqué à l'occasion du dixième anniversaire de l'accident de la centrale japonaise de Fukushima Daiichi.
En mars 2011, un tremblement de terre et un tsunami dévastateurs ont frappé le nord-est de l'archipel nippon, tuant plus de 15.000 personnes et provoquant la fusion de trois des réacteurs de cette centrale.
"Cet accident a galvanisé la communauté internationale", a jugé M. Grossi, notant qu'à peine quelques mois plus tard, les Etats membres de l'AIEA ont approuvé un plan d'action complet visant à renforcer le cadre mondial de s?reté nucléaire élaboré par l'agence intergouvernementale.
Aujourd'hui, la quasi-totalité des Etats membres possédant des centrales nucléaires ont effectué des "tests de résistance" et nombre d'entre eux ont recours aux missions d'examen menées sous l'égide de l'AIEA", a-t-il ajouté.
Rafael Grossi a souligné que depuis Fukushima, "une culture de s?reté mondiale durable et solide" a vu le jour, parallèlement aux améliorations concrètes apportées à la s?reté des sites nucléaires.
Le directeur général de l'AIEA a également souligné que les scientifiques n'avaient trouvé aucune preuve que les nucléides rejetés dans l'environnement après l'accident aient provoqué des effets sanitaires dus aux radiations.