Dernière mise à jour à 08h51 le 19/11
Le Royaume-Uni interdira la vente de nouvelles voitures à moteur essence et diesel d'ici 2030, cinq ans plus t?t que dans son plan précédent, a déclaré mercredi le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Dévoilant un plan en dix points pour une "révolution industrielle verte", M. Johnson a annoncé que le Royaume-Uni mobiliserait d'ici 2030 plus de 12 milliards de livres (environ 15,9 milliards de dollars américains) d'investissements gouvernementaux, et jusqu'à trois fois ce montant dans le secteur privé, afin de développer une "économie verte" capable de soutenir plus de 250.000 emplois.
Cette annonce survient un an avant la 26e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26), qui se tiendra en novembre 2021 à Glasgow, après avoir été reportée en raison de la pandémie de coronavirus.
Dans le cadre de ce plan en dix points, M. Johnson s'est notamment engagé à développer les capacités nécessaires pour produire 40 gigawatts d'énergie éolienne offshore et 5 gigawatts d'énergie "à faible teneur en carbone" liée à l'hydrogène d'ici 2030.
S'exprimant sur ce nouveau plan, Mike Hawes, directeur général de la Société des producteurs et des revendeurs automobiles, a déclaré que le secteur était heureux de voir le gouvernement accepter l'importance des technologies de transition hybrides. "Nous allons maintenant travailler avec le gouvernement sur les détails de ce plan", a-t-il ajouté.
En juin 2019, le Royaume-Uni s'est engagé de manière juridiquement contraignante à faire tomber ses émissions nettes de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2050.