Dernière mise à jour à 09h48 le 19/10
Le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a condamné dimanche "toutes les attaques contre des zones habitées" dans et aux alentours de la zone de conflit du Haut-Karabakh, tandis que l'Arménie et l'Azerba?djan s'accusaient mutuellement d'avoir enfreint le récent cessez-le-feu humanitaire.
Dans un communiqué publié par son porte-parole, M. Guterres a décrit comme "totalement inacceptable (...) la perte tragique de vies civiles - dont des enfants - dans la dernière frappe signalée le 16 octobre" sur Ganja, la deuxième plus grande ville d'Azerba?djan.
Les "attaques aveugles contre des zones habitées où qu'elles se trouvent, y compris à Stepanakert / Khankendi et dans d'autres localités situées dans et autour de la zone de conflit du Haut-Karabakh", sont également totalement inacceptables, a ajouté le Secrétaire général.
"Le Secrétaire général regrette profondément que les parties en présence aient continuellement ignoré les appels répétés de la communauté internationale à arrêter immédiatement les combats", indique le communiqué publié dimanche matin, heure de New York.
Dans ses dernières conversations téléphoniques avec les ministres des Affaires étrangères de l'Arménie et de l'Azerba?djan, M. Guterres a de nouveau souligné que les deux parties avaient l'obligation, en vertu du droit humanitaire international, de constamment veiller à épargner et à protéger les civils et les infrastructures civiles au cours de leurs opérations militaires, ajoute le communiqué.
"Le Secrétaire général prend note de la dernière annonce concernant le début de la trêve humanitaire le 18 octobre. Il attend des deux parties qu'elles respectent pleinement cet engagement, et qu'elles reprennent sans délai des négociations de fond sous les auspices des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE" (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), conclut le communiqué.