Des milliers de personnes se sont rassemblées ce dimanche à Paris, et dans plusieurs villes de province, pour rendre hommage à Samuel Paty, professeur d'histoire assassiné par un terroriste vendredi dans les Yvelines, à l'ouest de Paris.

Le rassemblement parisien initié par plusieurs associations et syndicats, a réuni dans l'après-midi, des milliers de personnes à la place de la République.

Les manifestants très émus, ont observé une minute de silence en mémoire de la victime, avant d'entonner la Marseillaise. De nombreuses roses blanches ont été posées au pieds de la statue de la place de la République.

Plusieurs personnalités ont participé au rassemblement parisien. C'était le cas du Premier ministre Jean-Castex, qui était accompagné de certains de ses ministres, de la maire de Paris, Anne Hidalgo, ainsi que des représentants des partis politiques.

Les participants ont appelé à l'unité pour faire face au terrorisme. "Il est important d'être présent aujourd'hui, car il s'agit de marquer l'unité de l'ensemble des forces vives de la France quand la République est attaquée", a déclaré le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, en marge du rassemblement.

"Il faut savoir se regrouper, car le but des assassins c'est de nous diviser", a dit pour sa part Jean-Luc Mélenchon, leader de de la France insoumise. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a aussi appelé à "se rassembler" pour mieux combattre le terrorisme.

Outre Paris, les rassemblements en hommage au professeur Paty ont eu lieu presque partout en France, notamment dans les grandes villes comme Lyon, Lille, Toulouse, Bordeaux, Marseille. Mais également dans les villes de taille moins grande, telles que Grenoble, Avignon ou encore Bastia.

Les radios et télévision fran?aises ont également consacré dimanche une édition spéciale à cet hommage. Le président fran?ais Emmanuel Macron a réuni le même jour à partir de 17h00 un conseil de défense restreint pour apporter des mesures fortes dans la lutte contre le terrorisme.

Samuel Paty a été tué vendredi pour avoir montré à ses élèves des caricatures liées à la religion lors d'un cours sur la liberté d'expression, selon les médias locaux.