Le président libanais Michel Aoun a appelé mardi les Libanais à protéger ce pays contre le danger d'une guerre civile, soulignant que tel était le principal objectif de feu le Premier ministre Rafic Hariri, selon un communiqué publié par la présidence.

"Le jugé publié aujourd'hui par le Tribunal spécial pour le Liban devrait être l'occasion de rappeler les positions du Premier ministre martyr Rafic Hariri et ses appels constant à l'unité et à la solidarité, et de joindre nos efforts afin de protéger le pays contre toute tentative visant à alimenter une guerre civile", a déclaré M. Aoun.

Le Tribunal spécial pour le Liban, soutenu par les Nations unies, a reconnu mardi un membre du Hezbollah du nom de Salim Jamil Ayyash comme coupable d'avoir co-organisé et commis un attentat terroriste qui a intentionnellement conduit à la mort de M. Hariri.

M. Aoun a exprimé son espoir que la justice soit faite dans un grand nombre de crimes similaires qui ont pris pour cible des dirigeants au Liban, dirigeants dont l'absence a laissé un grand vide sur la scène politique libanaise, a-t-il ajouté.