Dernière mise à jour à 10h12 le 13/02
Le ministère russe de la Défense a démenti mercredi dans un communiqué les accusations d'attaques contre des civils dans la province d'Idleb en Syrie.
"Les activités de l'armée russe et, surtout, du Centre russe pour la réconciliation des belligérants dans la zone de désescalade de la province d'Idleb, sont menées uniquement sur la base des accords de Sotchi", a rapporté la cha?ne Zvezda du ministère russe de la Défense.
Le ministère a expliqué que la véritable cause de la crise dans la zone de désescalade de la province d'Idleb est le manquement de la Turquie à ses obligations de séparer les combattants de l'opposition modérée des terroristes opérant dans la région.
La population civile souffre précisément des provocations mises en ?uvre dans la zone de désescalade par des groupes terroristes qui se protègent des ripostes de l'armée du gouvernement syrien en se servant d'un bouclier humain, selon le communiqué.
La situation est considérablement aggravée par le transfert d'armes et de munitions dans la zone de désescalade par la frontière turco-syrienne, ainsi que par des colonnes de véhicules blindés et de troupes turques entrant sur le territoire d'Idleb, a précisé le ministère.
Dans le même temps, les allégations de flux massifs de réfugiés en provenance de la zone de désescalade d'Idleb n'ont aucun fondement factuel, car une partie importante des habitants de la province d'Idleb quitte les zones dangereuses en toute sécurité et se rend dans des zones contr?lées par le gouvernement syrien, a déclaré le ministère russe.
La tache principale de la Russie et de la Turquie en Syrie a été et reste l'éradication des groupes terroristes internationaux qui se sont installés sur son territoire afin de permettre aux Syriens de retrouver une vie normale, poursuit le communiqué.
"Nous sommes convaincus que si elle évite de succomber aux provocations des terroristes et de prendre des décisions hatives incohérentes, cette mission de la Russie et de la Turquie sera mise en ?uvre avec succès", conclut le communiqué.