Dernière mise à jour à 10h11 le 13/02
La poursuite des hostilités dans le Nord-Ouest de la Syrie, y compris dans les provinces d'Idleb et d'Alep, entra?ne des risques graves pour les civils dans la région, a déclaré mercredi Stephane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Les travailleurs humanitaires ont rapporté que près de 1.710 civils, dont 337 femmes et 503 enfants, avaient déjà été tués dans la région depuis le début de l'escalade en avril 2019, a déclaré M. Dujarric lors d'un point presse régulier.
Interrogé pour savoir quelles mesures étaient prises face à ce problème, le porte-parole a fait savoir que des messages avaient été envoyés à toutes les parties par le biais de différents canaux à différents niveaux. "Notre préoccupation essentielle est pour les habitants du nord de la Syrie et pour notre capacité à leur apporter une aide humanitaire".
Citant le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, le porte-parole a indiqué qu'au moins 85 civils, dont 20 femmes et 27 enfants, avaient été tués au cours des 10 premiers jours du mois de février, principalement dans la "zone de désescalade" d'Idleb.
En janvier, le Haut-Commissariat a enregistré 191 décès de civils dans la région, dont 33 femmes et 67 enfants.
En mai 2017, une zone de désescalade a été établie à Idleb en application des pourparlers d'Astana, dont les garants sont la Russie, l'Iran et la Turquie.
En septembre 2018, un protocole pour la stabilisation d'Idleb a été conclu sous la médiation de la Russie et de la Turquie. Pourtant, des affrontements continuent d'éclater dans la province.