L'envoyé des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a déclaré avoir tenu des discussions "détaillées et substantielles" avec les responsables syriens dimanche matin dans la capitale Damas.

M. Pedersen, qui est arrivé à Damas samedi après-midi, a confié dimanche à la presse, de retour de sa première session de pourparlers, que les discussions avec les responsables du ministère syrien des Affaires étrangères couvrent tous les sujets.

"Nous avons eu des discussions très détaillées et nous poursuivrons les discussions cet après-midi, donc il est juste de dire que nous discutons maintenant de tous les sujets afin que toutes les questions soient sur la table, et voyons comment nous pourrons procéder plus tard cet après-midi", a-t-il déclaré.

M. Pedersen a discuté, tout au long de ses précédentes visites en Syrie, de la formation d'une commission constitutionnelle qui serait chargée de débattre et de suggérer des amendements à la Constitution syrienne.

Le mois dernier, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Moallem, a indiqué à M. Pedersen que la Constitution syrienne était une affaire souveraine de la Syrie, décidée par le peuple syrien sans ingérence étrangère.

Le ministre a toutefois souligné la volonté de son gouvernement de coopérer avec M. Pedersen pour faire de sa mission un succès.

En janvier dernier, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a indiqué que la Syrie avait besoin d'une commission constitutionnelle qui soit "effectivement équilibrée" et acceptée par tous les Syriens.

M. Guterres a déclaré que des consultations supplémentaires seraient nécessaires puisque la liste des Nations Unies pour la commission constitutionnelle a été rejetée par le gouvernement syrien l'année dernière.

Le lancement de la commission constitutionnelle syrienne est maintenant au c?ur des efforts de paix de l'ONU dans le pays, et son objectif est de mettre en place des élections qui pourront mettre fin à huit années de guerre dévastatrice.