Dernière mise à jour à 10h59 le 03/04
La Premier ministre britannique Theresa May a annoncé mardi soir que le Royaume-Uni avait besoin d'une nouvelle prolongation de l'Article 50, pour une durée "aussi courte que possible", afin de permettre à ce pays de quitter l'Union européenne avec un accord sur les modalités de rupture.
Mme May a également dit vouloir s'asseoir à la table des discussions avec le dirigeant du principal parti d'opposition, le parti Travailliste, Jeremy Corbyn, afin de voir s'il est possible de produire un plan afin de "sortir de l'impasse" selon ses termes.
Mme May a exprimé son espoir que le Parlement britannique puisse encore approuver un accord avec Bruxelles d'ici au 22 mai, ajoutant que la sortie de l'UE avec un accord restait la meilleure solution.
Si elle et M. Corbyn ne parviennent pas à s'accorder sur une approche unifiée, une série d'options sur l'avenir des relations avec l'UE devront être soumises à des votes de la Chambre des Communes, a précisé la chef de gouvernement. Le gouvernement respectera la décision de cette assemblée, mais uniquement si le parti Travailliste en fait autant, a-t-elle dit.
"C'est un moment décisif pour l'histoire de nos ?les, qui requiert l'unité de la nation afin de servir l'intérêt national", a dit Mme May.
Cette annonce fait suite à un conseil des ministres marathon qui a réuni les principaux ministres pendant sept heures à Downing Street.
Tout au long de la journée, les commentateurs politiques ont spéculé sur la teneur des discussions entre Mme May et son équipe de ministres.
Les membres du gouvernement eux-mêmes sont en grand désaccord sur le Brexit et la manière dont il devrait être mené, ce qui reflète une division profonde au sein du pays sur ce sujet.