Dernière mise à jour à 08h22 le 17/12
Pour sa cinquième journée de mobilisation ce samedi, le mouvement de contestation des "gilets jaunes" semble nettement moins suivi que le week-end dernier, avec 33 500 personnes rassemblées dans toute la France, selon les derniers chiffres du ministère fran?ais de l'Intérieur.
à 14h50 heure locale (13h50 GMT), les autorités fran?aises ont dénombré 33 500 contre 77 000 à la même heure samedi dernier. à Paris, 3 000 manifestants ont été comptabilisés, tandis que la mobilisation a été plus importante en région avec notamment 4 500 personnes réunies à Bordeaux et à Toulouse, 2 000 personnes à Saint-Etienne et 1 200 à Nantes.
Selon la préfecture de police de Paris, 168 personnes ont été interpellées dans la capitale et ses environs et 115 d'entre elles sont en garde à vue. Samedi 8 décembre, les opérations de contr?les menées en amont des rassemblements avaient donné lieu à un nombre record de 2 000 interpellations dans toute la France dont 1 082 à Paris.
Les forces de l'ordre ont indiqué ce samedi avoir intercepté des individus qui portaient "un sabre, un pied de biche, un marteau, des cutters, des battes", a indiqué la préfecture de police. Il y a également sept blessés dont un manifestant touché par un jet de pavé.
Sur l'avenue des Champs-Elysées, près de 500 "gilets jaunes" se sont rassemblés et des tensions ont éclaté avec les forces de l'ordre mais elles ont été rapidement contenues selon plusieurs médias locaux. La RATP a annoncé peu après 19h00 heure locale (18h00 GMT) la réouverture de toutes les stations de métro et de RER sur l'ensemble de son réseau "sur ordre de la préfecture de police de Paris".
Les manifestations ce samedi se sont globalement déroulées dans une atmosphère calme, avec beaucoup moins de faits de violences constatés dans les cortèges, permettant aux membres des forces de l'ordre de rapidement circonscrire d'éventuels "casseurs". Un important dispositif policier était à nouveau déployé ce samedi sur l'ensemble du territoire, avec 69 000 gendarmes et policiers (89 000 samedi 8 décembre).
La baisse de mobilisation et le calme ambiant ce samedi contrastent avec les évènements d'une grande violence samedi 1er et 8 décembre, lors desquels plusieurs manifestations avaient dégénérées en affrontements entre certains manifestants très déterminés et des "casseurs" ayant infiltrés le mouvement, causant d'importants dégats avec des actes de vandalismes et de pillages dans certains quartiers de Paris, mais aussi de Bordeaux, Toulouse, ou encore Saint-Etienne.