Dernière mise à jour à 08h22 le 12/11
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergue? Lavrov, a discuté samedi au téléphone du scandale présumé d'espionnage avec son homologue autrichienne, Karin Kneissl, soulignant que toute accusation non fondée était inacceptable.
"La partie russe a souligné qu'il est inacceptable de lancer des accusations publiques non fondées, ce qui va à l'encontre des normes de la communication internationale", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Il a été souligné que toutes les préoccupations mutuelles éventuelles devraient être discutées par le biais de canaux de dialogue établis et sur la base des faits", a-t-il ajouté.
Vendredi, le chancelier autrichien Sebastian Kurz a indiqué que la police de son pays enquêtait sur un colonel autrichien à la retraite qui aurait travaillé pour les services de renseignement russes depuis les années 1990 jusqu'à cette année.
En réponse, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que l'accusation de Vienne reposait sur une suspicion non fondée et que l'Autriche n'avait pas suivi les normes de la diplomatie lorsqu'elle avait rendu publique l'affaire avant de consulter Moscou.
Au cours de la conversation téléphonique, Mme Kneissl a expliqué les raisons pour lesquelles Vienne a pris certaines décisions, souhaitant que l'incident n'affecterait pas les relations entre l'Autriche et la Russie, selon le communiqué.
Mme Kneissl a convoqué vendredi dernier le représentant de Russie en Autriche a propos de l'affaire d'espionnage présumé et a annulé sa visite prévue prochainement en Russie.