Dernière mise à jour à 08h19 le 05/09
Mardi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré avoir eu "d'excellents" pourparlers avec des responsables syriens afin de minimiser le désastre humanitaire qui risque de résulter de l'offensive sur le point d'être lancée contre la province d'Idleb, contr?lée par des rebelles, au nord de la Syrie.
Les pourparlers, qui se sont tenus lundi pendant la visite de M. Zarif à Damas, se sont focalisés sur le retrait des groupes terroristes hors d'Idleb, a dit M. Zarif, ajoutant que les deux parties avaient mis l'accent sur la nécessité de minimiser le "co?t humanitaire" de l'opération militaire.
Des efforts doivent être déployés pour empêcher tout dommage susceptible d'être subi par les civils syriens tout en chassant d'Idleb les groupes terroristes, a dit M. Zarif aux journalistes.
M. Zarif a visité Damas dans le cadre d'une diplomatie de la navette visant à résoudre la situation dans la province d'Idleb, le dernier bastion important, en Syrie, encore aux mains des rebelles.
Le chef de la diplomatie iranienne a dit que les militants du Comité de libération du Levant (LLC), également connu sous le nom de Front al-Nosra, un mouvement affilié à Al-Qa?da, doivent être "chassés" d'Idleb.
Sa visite a été effectuée quelques jours à peine avant le sommet qui réunira vendredi à Téhéran les dirigeants iranien, turc et russe pour discuter de la situation en Syrie, notamment à Idleb.
Le président des états-Unis, Donald Trump, a mis en garde la Syrie et la Russie contre le lancement d'une "offensive imprudente" contre les rebelles à Idleb, et la Maison Blanche a promis mardi de réagir promptement à l'utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne.