Dernière mise à jour à 09h12 le 19/01
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergue? Lavrov, a déclaré mardi qu'il était important de préserver l'accord international sur le nucléaire iranien, car un échec de cet accord enverrait "un message alarmant pour toute la structure de sécurité internationale".
S'exprimant devant le Conseil de sécurité de l'ONU, M. Lavrov a déclaré qu'une majorité écrasante de la communauté internationale reconnaissait l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et six puissances mondiales, à savoir la Chine, les états-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) plus l'Allemagne, et sa contribution solide au renforcement du régime de non-prolifération nucléaire ainsi qu'au maintien de la paix et de la sécurité internationales.
"Nous ne pouvons pas abandonner un véritable succès de la diplomatie internationale juste pour le bénéfice des visées politiques de certains pays", a-t-il dit.
"L'échec du JCPOA, en particulier par la faute de l'une des parties du P5+1, constituerait un message alarmant pour toute la structure de sécurité internationale, y compris pour les perspectives de règlement du problème nucléaire dans la péninsule coréenne", a dit M. Lavrov. Le JCPOA, du nom anglais de Joint Comprehensive Plan of Action (Plan d'action global conjoint) désigne l'accord sur le nucléaire iranien conclu en juillet 2015.
M. Lavrov faisait clairement référence aux menaces de Washington de se retirer de cet accord s'il n'est pas "corrigé".
Le président des états-Unis, Donald Trump, a maintenu vendredi dernier la levée des sanctions sur l'Iran, mais mis en garde qu'il ne le ferait plus si l'accord n'était pas amendé. Téhéran a fait savoir qu'il ne renégocierait pas cet accord, aux termes duquel l'Iran a accepté de limiter son programme nucléaire en échange de la levée de sanctions internationales.