Dernière mise à jour à 10h15 le 23/12
Le secrétaire britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, et le ministre russe des Affaires étrangères Sergue? Lavrov, ont déclaré vendredi que Londres et Moscou étaient disposés à prendre des mesures pour restaurer la confiance mutuelle malgré leurs divergences existantes.
"Il y a des difficultés dans les relations entre nos deux pays, mais il y a de nombreuses questions sur lesquelles nous pouvons travailler ensemble et il y a toutes les raisons de batir la confiance désormais", a dit M. Johnson lors d'une conférence de presse à l'issue de ses entretiens avec M. Lavrov, qui s'exprimait par le biais d'un interprète.
"Les problèmes se sont accumulés et leur fardeau nous tire en arrière, mais les deux parties souhaitent trouver des moyens de les surmonter", a dit M. Lavrov. Les deux parties réalisent qu'adopter une attitude constructive dans leurs relations est dans leur intérêt national respectif, y compris pour la coopération sur la scène internationale, a déclaré le ministre russe.
M. Johnson a convenu que Moscou et Londres pouvaient trouver des opportunités de coopération sur les questions sur lesquelles ils ont des intérêts communs importants. Cela comprend les tentatives pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, arrêter les tests et la production d'armes nucléaires par la République populaire démocratique de Corée, et assurer la paix en Syrie.
"Nous n'avons peut-être pas la même position sur la Corée du Nord (RPDC), mais notre objectif est le même, c'est d'assurer la paix et la sécurité sur la péninsule, et de préserver le statut dénucléarisé de la région", a souligné M. Johnson.
évoquant leurs divergences, il a indiqué que la Grande-Bretagne maintenait que la Russie a violé la souveraineté de l'Ukraine en annexant la Crimée en 2014, mais qu'elle espérait qu'une solution à ce problème pourrait être trouvée.
M. Lavrov a exprimé son désaccord, réaffirmant la position de Moscou selon laquelle la Crimée a été intégrée à la Russie à la suite d'un référendum démocratique. Répondant aux propos de M. Johnson selon laquelle la Russie aurait tenté sans succès d'interférer dans le référendum de 2016 sur le Brexit, M. Lavrov a déclaré qu'il n'était pas raisonnable d'en parler pour le moment car aucun fait ou preuve n'a été présenté pour étayer cette allégation.