Dernière mise à jour à 10h07 le 03/06
Dans un contexte de vives protestations tant aux Etats-Unis qu'à l'étranger, le Secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a minimisé vendredi les répercussions de la décision du président Donald Trump de se retirer de l'Accord de Paris.
"Je ne pense pas que nous allons mettre fin à nos efforts actuels pour réduire ces émissions", a déclaré M. Tillerson peu avant sa rencontre avec son homologue brésilien en visite, Aloysio Nunes Ferreira.
C'est la première fois que M. Tillerson, qui était apparemment opposé à un retrait américain de cet accord phare contre le changement climatique, commentait publiquement la question depuis l'annonce faite jeudi par M. Trump.
Après près de cinq mois d'intenses spéculations partout à travers le monde, M. Trump a finalement annoncé jeudi sa décision de retirer les Etats-Unis de l'Accord de Paris, arguant que cet accord "paralysait" les Etats-Unis tout en "renfor?ant" les autres pays.
Il a précisé que les Etats-Unis allaient commencer à négocier un nouvel accord, mais a souligné que ce nouvel accord ne serait pas une priorité de son gouvernement.
"Si on peut, très bien. Si on ne peut pas, c'est bien aussi", a déclaré M. Trump, ajoutant qu'un éventuel nouvel accord devrait garantir un traitement "équitable" des Etats-Unis, de ses entreprises, de ses travailleurs et de ses contribuables.
En quittant l'Accord de Paris, M. Trump tient une de ses promesses électorales, mais devrait également susciter de vives protestations tant aux Etats-Unis qu'à l'étranger.